La première version de Boum !, rédigée en 2006, s’est d'abord intitulée Une brève histoire de l’humanité, et puis Schéma d’un cerveau (en trois actes). Les différentes parties (l’être venu d’ailleurs, l’île, les archivistes) n’étaient alors pas imbriquées mais venaient l’une après l’autre. Cette première version était de plus écrite avec un style pédant, et pas toujours facile à suivre, ni même à comprendre.
Quinze ans après la première version, j’ai repris ce projet, avec plus d’expérience et d’humilité, et avec tout d'abord en tête le titre Dessine-moi un cerveau.
Et puis, enfin, ce fut Boum !
Avec le titre Boum ! est venue l’idée de cette couverture. J’ai demandé à mon amie et néanmoins graphiste de commencer à travailler sur ce concept un mélange de champignon atomique et… d’autres ingrédients que nous ne révèlerons pas. Et il faut bien raconter que, en plein milieu de la période où elle travaillait sur cette couverture, a eu lieu l’explosion du port de Beyrouth. Et donc, forcément, la question s’est posée de garder cette même idée de couverture ou d’en changer, vu que celle-ci risquait peut-être de… heurter. Nous avons finalement décidé de garder le concept et, si une personne ou l’autre a fait le rapprochement, elle ne nous l’a pas communiqué.
Beaucoup de personnes ont lu les différentes versions et m’ont aidé à perfectionner ce roman, et je les remercie du fond du cœur.
Enfin, ce que je ne dis pas souvent, c'est que pour moi ce roman est d'abord un cri écologiste, un cri de rage mais, malgré tout, d’espoir.
À venir bientôt...
À PROPOS DE LA COUVERTURE :
La demande de l'auteur était la suivante : une forme émergeant de la Terre et qui serait le mélange indéfini d'un champignon atomique, d'un cerveau, et peut-être même d'un arbre, de sorte que chaque personne forme sa propre interprétation.
Rassembler les éléments (à partir de banques d’images en ligne) et les combiner ont constitué un véritable défi pour la graphiste. Ironie du sort, l'explosion du port de Beyrouth s'est produite au milieu du processus de création. Les images étaient si choquantes que nous avons même envisagé de changer la couverture. Mais quand nous avons vu le travail réalisé par la graphiste, nous avons réalisé que la couverture avait une identité si forte que nous avons décidé de la conserver.